L’évaluation des soft-skills, des compétences comportementales ou sociales, au moyen de tests est sensiblement plus délicate à mettre en oeuvre que celle des savoir et compétences objectives. En matière de soft-skills, il n’y aura pas de bonne ni de mauvaise réponse, on construira des questions qui proposent une mise en situation imaginaire, et l’on demandera à la personne de choisir entre différents sentiments ressentis, entre différentes attitudes.
Pour chaque question posée, chaque situation évoquée, le choix de l’une des propositions contribue à différents axes d’analyse. Etes-vous plutôt un manager directif, persuasif, participatif, … ? Les outils devront donc permettre de définir les axes, et pour chaque proposition de définir et quantifier sa contribution à chacun des axes. On voit que les outils sont semblables à ceux de l’évaluation objective, mais avec des modalités très particulières.
Au delà des outils, la conception même d’un test orienté soft-skills demande une réelle expertise: il ne suffit pas d’une succession de questions objectives, il faut une véritable démarche d’ensemble où chaque question vient contribuer à une analyse cible.